Michel Massarin était au KCC !

C’est avec un grand plaisir que le KCC a reçu Michel Massarin, pour un stage de perfectionnement sur les passages de grade officiels de la Fédération Française en Karaté. Le stage a porté, plus précisément, sur le module Kumité pour les passages du 1er, 2e et 3e Dan.

Sur les indications de Michel, nous nous sommes donc confrontés aux exercices des trois épreuves que constituent le module : kihon ippon kumité (uniquement pour le 1er Dan), ou ippon kumité (uniquement pour les 2e et 3e Dan), jiyu ippon kumité, et ju kumité.

Le kihon ippon kumité et le ippon kumité, sont des assauts conventionnels sur 5 ou 6 attaques (5 attaques pour le 1er Dan, 6 attaques pour le 2e et 3e Dan). Les différences entre ces deux exercices témoignent de l’exigence grandissante du jury au fur et à mesure que l’on monte en niveau. En voici un résumé :

Pour le kihon ippon kumité (1er Dan) : Tori est en garde et Uké, en hachiji dachi. Uké doit parer, puis contre-attaquer, en marquant la contre-attaque (rester quelques secondes sur le geste final). Il doit défendre sur les 5 attaques de Tori, qui les réalise dans l’ordre, à chaque attaque étant réalisée à droite, puis à gauche. Les assaillants reviennent systématiquement en hachiji dachi entre deux assauts.

Le ippon kumité (2e et 3e Dan) : Tori et Uké sont en garde. Uké doit parer, puis contre-attaquer, mais ne marque plus autant la contre-attaque, et il droit reprendre sa distance après chacune d’entre elles. Il doit défendre sur les 6 attaques de Tori, qui les réalise dans l’ordre, d’abord toutes à droite, puis toutes à gauche. À noter que la présentation d’au moins une défense en Sen no sen est la bienvenue dès le 2e Dan.

Le jiyu ippon kumité permet aux candidats de montrer leur sens de la distance, leur capacité de perception et d’adaptation, en attaque aussi bien qu’en défense. Les candidats se placent à environ 3 mètres l’un de l’autre. Tori annonce l’attaque (1er Dan), ou seulement le niveau d’attaque (jodan, chudan, 2e Dan), ou n’annonce rien (3e Dan). Les candidats se mettent alors en garde et Tori attaque quand il le veut (perception de l’opportunité d’attaque). Uke défend puis contre-attaque. Les assaillants reviennent systématiquement en hachiji dachi à 3 mètres de distance, entre deux assauts.

Enfin, le jiyu kumité est un exercice de 2 minutes qui permet aux candidats de développer tout leur bagage d’attaque et de défenses, dans un combat souple (souple, dans le contrôle du geste, mais néanmoins avec kimé et conviction).

Dans tous ces épreuves, il faut se souvenir que les deux candidats sont notés à chaque exercice, Tori comme Uké, quelle que soit l’épreuve. Il est important de privilégier la précision du geste et de la technique, leur cohérence, mais aussi de montrer sa capacité d’engagement (sincérité), une concentration sans failles, et, bien entendu, le respect des critères de chaque exercice.

Le détail des épreuves est donné sur le site de la Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées

Le KCC remercie Michel Massarin pour son engagement, sa bienveillance, et son sens du partage, pour une soirée riche en enseignements !